Rencontre avec Sabine Elbaz, Responsable du Studio de création

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Une immersion en terre Eoziène, ça vous dit ? Nous vous proposons de découvrir en quelques questions les membres de notre équipe qui préparent chaque jour vos commandes avec amour. Aujourd’hui, faites connaissance avec Sabine, la Responsable de notre studio de création. Elle vous dévoile son histoire, ses inspirations et ses conseils de graphiste !

 

1- En quelques mots, comment décrirais-tu ton rôle ?

Je dirige l’équipe créative. J’assure l’organisation du travail du studio ainsi que la direction artistique des travaux.



2 - Quand et pourquoi t’es-tu dite « c’est ce métier que je veux faire » ?

Je suis architecte DPLG (Diplômé Par Le Gouvernement). Au bout de 4 ans d’exercice, je me suis dirigée vers la communication liée a l’architecture et au monde du BTP. Jai toujours été attirée par les messages de communication et les moyens de les traduire visuellement.



3 - Depuis combien de temps travailles-tu ici ?

3 ans.



4 - Qu’est-ce qui te fait te lever le matin ?

Le rire joyeux de mes deux enfants puis l’expectative de passer une bonne journée parisienne, de retrouver le studio, son ambiance, sa chaleur.



5 - Sur quels projets travailles-tu actuellement ?

Sur l’habillage d’un RIE (Restaurant Inter Entreprise) : nous devons générer une identité de lieu autour d’une thématique : le Cosmos. Nos créations sont déclinées sur de multiples supports : dibonds, vitrophanie, affiches. L’espace doit être convivial et ludique.



6- Qu’est-ce que tu préfères dans ton travail ?

L’élaboration d’une image de marque, l’idéal étant de la créer dans son intégralité : logo, charte graphique, supports de communication, habillage. Au studio, l’équipe est à même de conduire un projet dans son intégralité, sur tous les supports et médias, à toutes les échelles. J’aime le travail d’équipe, mettre à profit pleinement les talents des graphistes au service d’un projet.



7 - Quel est ton péché mignon inavouable ?

Prendre mon scooter pour faire 3 mètres, c’est fou comme les gens ont du mal à comprendre que c’est pour économiser mon temps et pas mes efforts !



8 - Si tu pouvais être quelqu’un d’autre le temps d’une journée, ce serait qui ?

Banksy (artiste connu pour ses oeuvres de street art). J’aime cette créativité anonyme, militante et éphémère.



>> Découvrez un reportage sur le célèbre street artist Britannique



9 - Toi-même, comment jugerais-tu ton style ?

Coloré gai, dynamique. Tout en gardant un style épuré. Le graphisme est une question d’équilibre, on est souvent tenté de trop raconter, c’est humain. Il faut savoir refréner cet instinct, faire fi du superflu et conserver l’essentiel : « Less is More » ! (Mies Van der Rohe)



10 - Où puises-tu ton inspiration débordante?

Je trouve mes inspirations à travers des sites tels que Instagram ou Pinterest. Dans tous les secteurs créatifs : mode, cinéma, architecture. J’aime beaucoup entre autre les magazines Milk1, The good life2 ou AD3 dont je connais la directrice de production et avec laquelle j’échange beaucoup sur les tendances. Le partage est très important dans notre métier. Le fait aussi de travailler avec une équipe jeune, très connectée et très au fait des mouvances artistiques m’aide beaucoup.



12 - Faut-il une qualité ou un talent particulier pour exercer le métier de graphiste ?

La créativité et le travail, il faut les deux ou rien.



13 - Aurais-tu un conseil à donner à tous les graphistes en herbe ou non qui nous lisent ?

De multiplier les expériences. D’être ouvert à tout ce qui l’entoure. Un créatif doit être résolument ancré dans la tendance. Il doit aussi s’inspirer de tous les mouvements artistiques, dans des domaines variés. Peinture, arts visuels, mode, histoire, culture, le graphiste doit s’ouvrir pour chercher ses inspirations et les développer.



14 - Pour finir, tu as une anecdote bien croustillante sur toi à nous raconter ?

J’ai créé une bâche énorme destinée à habiller le Zénith de Paris pour un client prestigieux. Le logo de la société, par un bug malencontreux ne s’est pas imprimé : c’était pourtant l’élément essentiel de la créa... Heureusement l’imprimeur s’en est tout de suite aperçu et m’a prévenue. Je partais en vacances, c’est donc sur un ordinateur dans le train que j’ai modifié le fichier. Cette histoire prouve deux choses : un graphiste doit être attentif et réactif. En outre, il travaille en collaboration avec de nombreux acteurs et notamment des imprimeurs qui assurent un contrôle qualité précieux. Un tandem graphiste/atelier d’impression qui fonctionne bien est la garantie d’un projet réussi.



Merci à Sabine d’avoir joué le jeu de l’interview ! Il nous tient à cœur de partager avec vous toutes nos inspirations et nos bonnes astuces pour vous faciliter la vie au quotidien dans votre travail.

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