[EOZ X Art'nBox] : Histoire d'entrepreneurs #2

L'innovation est un art et l'art permet à l'imagination de s'exprimer !

Suivons les traces d'une jeune pousse qui en a fait son credo ...

#Episode 2 : In the mood for Mook

Comment se différencier parmi les nombreux magazines en kiosque, ou comment se faire connaître suffisamment, avant de pouvoir prétendre à une place pour son livre sur les étagères bondées des libraires ?
Vous avez une idée de magazine ou de livre en tête, un besoin réel du côté de votre lectorat potentiel, avec une véritable place à prendre sur le marché convoité ? C’est une première étape ! Mais que faut-il faire et à quoi faut-il penser ensuite ? Nous vous dévoilons la démarche de Marie Barki, partenaire et cliente EOZ. Elle nous explique la genèse du Magazine Art’nBox et raconte les étapes de ce grand projet de rédaction qui recommence tous les deux mois et s’enrichie sans cesse. 

Art’nMag, ou pourquoi se lancer dans la publication d’un mook ?

Malgré la concurrence de la presse digitale, beaucoup continuent de croire à l’attrait du livre et du magazine papier. Et cela, pour le plus grand plaisir des lecteurs adeptes de ce type d’ouvrage, ou ceux attirés par le journalisme d’enquête.

Pour se différencier, certains ont fait rentrer le magazine A5 dans les mœurs, quand d’autres ont créés des magazines hybrides comme le mook. Il s’agit d’un anglicisme formé de la contraction entre “magazine” et “book”.

Cette niche est déjà codifiée par les usages qu’en ont faits les prédécesseurs. Le mook permet de démocratiser l’accès à des revues traditionnelles qui seraient restées loin des yeux des non-initiés. Ce « livre-magazine » réussit ce tour de force grâce à sa fréquence de parution (au maximum tous les 3 mois), sa taille (de 100 à 200 pages). Ces atouts lui permettent de se rapprocher du prix de vente d’un livre en librairie avec en prime la part belle aux photographies et aux articles longs pour lui donner une allure à mi-chemin entre le reportage journalistique et l’édition littéraire.

Le magazine Art’nMag de la start-up Artn’Box, est construit sur la base de ces préceptes avec la petit touche si particulière de Marie et Elora, ses fondatrices :

« Un élément clé de notre coffret aujourd’hui est le mook. Nous le confectionnons tous les deux mois, sous l'œil averti d’Elora, co-fondatrice et rédactrice en chef d’Art’nMag.  L’idée d’avoir une revue qui nous représente a toujours fait partie du projet. Lorsqu’avec Elora nous avons décidé de le développer, nous voulions quelque chose de consistant, d’esthétique et de très qualitatif. Le mook est le format qui nous a le plus convenu. Vendu en librairie comme en kiosque, c’est un support prônant la culture avant tout. Pas de publicité, pas de promotion. Tous les articles, dossiers, rencontres, que vous y découvrirez auront été sélectionnés avec minutie. Le mook est ce qui nous définit le plus, c’est notre création, notre production. Il accompagne tous nos coffrets dans l’explication et la présentation de chaque thème. »

Marie nous en dit plus sur sa vision du mook, et de SON mook. Et sur la manière dont elle fait d’une faiblesse, un atout.

- Le parti pris du « 0 Pub »

« C’est une décision que nous avons choisie ensemble. Tout le contenu de la box reste neutre et purement culturel.
Proposer des pages de publicité dans le mook aurait été une bonne source de revenus, mais nous voulons que nos lecteurs profitent de la qualité de l’objet qu’ils ont en main. Aujourd’hui tous nos partenariats sont pensés et doivent bénéficier aux deux partis, ne pas simplement faire de la publicité. Chacun est représentatif de notre stratégie de développement, et accompagne notre vision de démocratisation de l’art contemporain. »

- Le parti pris du format A5

« La première, celle qui a été décisive, c’est l’aspect pratique du format. Il se balade partout, il ne pèse pas lourd. Comme dans les livres, nous avons créé un format de poche, permettant à ses lecteurs de l’emmener partout. Il y a le côté petit et précieux, quand quelque chose est petit, on a tendance à y faire plus attention, à vouloir en prendre plus soin. Ensuite, il y a l’aspect logistique. Que ce soit au niveau de la réception du produit ou de la confection des boîtes, un petit format est toujours plus adaptable aux formats de nos box. Et enfin, il y a le coût de fabrication. Même si ce n’est pas la raison première de notre choix de format, le coût de fabrication est quand même plus avantageux sur un petit format. »

Les étapes incontournables de la création d’un mook ?

Se lancer sans se tromper, voilà qui relève de l'utopie pour tout entrepreneur. Et pourtant l'erreur fait avancer et progresser si nous apprenons à les analyser et à ne par les reproduire. C'est bien joli tout ça, mais tirer partie des expériences des autres permet aussi de gagner du temps. Apprenez-en plus sur les incontournables de la création d'un mook grâce à nos entrepreneuses en herbe : 

- Comment est confectionné le mook Art’nMag ?

« Nous avons de la chance d’avoir à nos côtés des rédacteurs bénévoles qui soutiennent le projet et décrivent avec passion leurs visions uniques de l’Art. Chacun est libre de choisir un article ou de proposer un sujet. La seule contrainte, la date limite de rendu. Une fois ces articles rédigés, Elora les passe en revue, fait des retours, et les transmet à notre graphiste, Marina. Une fois la mise en pages terminée, le fichier part chez EOZ pour l’impression. »

- Quelles sont les contraintes que vous avez pu rencontrer ?

« Les erreurs d’impression. Une image mal placée, une couverture montée à l’envers, une mauvaise vérification du BAT, tout cela, ce sont des erreurs que nous avons pu commettre. Aujourd’hui nous nous appuyons beaucoup sur notre imprimeur, une relation de confiance s’est instaurée. Quelque chose cloche, ils nous le font savoir. »

- Des conseils avant l’impression d’une publication ?

« Les textes : il faut bien vérifier la structure des phrases, les fautes d’orthographe, les fautes de frappe, les espaces mal placés, les alignements… La mise en pages : s’assurer que la qualité des images est optimale, que les marges sont respectées, que les couleurs sont bien balancées, que le format d’image correspond aux imprimantes de l’imprimeur. La couverture : revoir les visuels, les titres, et toutes les informations qui sont présentes. Le sommaire : vérifier que la numérotation des pages correspond bien au titre. »

Quelles suites pour Art’nMag ?

« L’idée est de développer le mook pour que l’on soit distribué en librairie et qu’il soit accessible au plus grand nombre. Aujourd’hui, certains sont disponibles à l’unité sur notre site. »

Chez EOZ, nous aimons cette volonté d’atteindre un même objectif grâce au mook : rénouer avec la tradition journalistique typiquement Made in France qui mixe littérature et journalisme. Nous retrouvons dans ces projets de réels envies tant du côté des rédacteurs que des lecteurs : la recherche et la retranscription avec toute l’âme du journaliste, et le besoin de lire et comprendre pour le lecteur. Le journalisme revient ainsi sur ces valeurs élémentaires : approfondissement de l’information et liberté d’écriture pour retranscrire la réalité du monde. Il y a de la passion dans tout cela. Même si cette passion ne relègue en aucun cas le pragmatisme entrepreneurial au second plan.

EOZ X Art’nBox vous donnent rendez-vous prochainement pour la suite de cette aventure !

Suivez la diffusion des articles EOZ X Art’nBox sur le guide EOZ, ou sur nos pages Facebook, Twitter, et LinkedIn.